Explorateur, égyptologue, archéologue, iranologue et ingénieur civil de l’École des mines de Paris.

Biografía:

Avant d’être délégué général du ministère de l’Instruction publique aux fouilles de Perse, il est désigné pour succéder à Eugène Grébaut à la direction du Département des antiquités en Égypte, poste qu’il occupe six ans (1892-1897). Fouillant complètement la nécropole de Dahchour, il eut la chance de mettre la main sur les bijoux les plus admirables, le trésor des princesses dans les galeries des reines de la pyramide de Sésostris III.

Un sujet lui tenait à cœur, les probabilités de l’origine asiatique de la civilisation égyptienne.

Il est nommé en 1897 en Perse en tant que délégué général du ministère de l’Instruction publique et se voit confier des fouilles sur le territoire iranien. Il fouille principalement à Suse et découvre l’obélisque de Manishtusu, la stèle de Narâm Sin, les lois de Hammourabi. Il explore également des dolmens dans la région située au nord de Téhéran, et rapportera en France des fossiles, des insectes et des mollusques pour qu’ils soient étudiés. En dépit de ses succès, sa méthode de fouille est jugée, de nos jours, trop centrée sur la recherche d’objets d’art, au détriment total des bâtiments et couches stratigraphiques qu’il fait détruire et creuser sans ménagement pour atteindre le sol initial, les strates protohistoriques étant ainsi perdues à jamais. Par exemple il n’a pas hésité à construire un fort imposant d’architecture française au pied des sites millénaires de Suse en se servant directement des pierres issues de ces monuments (Citadelle de Suse).

On lui doit également l’invention du terme capsien en 1909.

Il est promu le 9 mars 1906 commandeur de la Légion d’honneur.

Obras:

La voix de l’Arménie

ARAM présente 28 numéros de la revue ” La voix de l’Arménie “, entièrement numérisée. Les exemplaires sont ceux du fonds Dvdk pour Aram.

La voix de l’Arménie est une revue bi-mensuelle française, éditée à Paris à partir du 1er janvier 1918 jusqu’en 1919. C’est l’organe du Mouvement Arménophile Français, succédant à Pro Arménia, qui porte les revendications des Arméniens, posant en France la question de la survie du peuple arménien et la dénonciation de l’extermination programmée des Arméniens (Le Génocide Arménien).

Véradzenount – Վերածնունդ

ARAM a numérisé la collection de la revue Véradzenount. La revue a été éditée à Paris entre 1917 et 1921. Le premier numéro est publié le 14 juillet 1917.

A propos de Véradzenount ( La Renaissance ) – in Cinquante ans de littérature Arménienne en France, K. Beledian [1]