Les documents allemands relatifs à la déportation et à la liquidation physique des populations arméniennes d’Anatolie au cours de la Première Guerre mondiale sont d’un intérêt unique.
Il s’agit d’archives d’État réunies par le pasteur Johannès Lepsius, fondateur de la Deutsche-Orient Mission, avec l’accord du ministère des Affaires étrangères allemand au lendemain de la Première Guerre, montrant sans ambiguïté la responsabilité dans l’extermination d’une population entière du gouvernement «Jeune Turc» dont l’Allemagne avait été l’alliée.
Pour la première fois, ces archives capitales, fondées sur des rapports consulaires et des témoins officiels, sont portées à la connaissance d’un public non-germanophone.
L’État turc continue, après 70 ans, de nier la réalité des faits et exerce des pressions constantes auprès de tous ses alliés afin d’empêcher la reconnaissance du crime par les États et les instances internationales.
Faisant suite à la sentence morale rendue par le «Tribunal permanent pour le Droit des Peuples» tenu à Paris (1983), la France, par la déclaration de son Président, a reconnu le génocide des Arméniens (1984). Après une bataille de procédure de près de douze années où la Turquie a tenté d’escamoter toute mention du cas des Arméniens, un rapport à l’ONU sur la «prévention et la répression du crime de génocide», mentionnant celui des Arméniens, vient d’être adopté par les experts de la «sous-commission contre les mesures discriminatoires et pour la protection des minorités» (1985).
Dans la campagne de désinformation menée par la Turquie au sein du Conseil de l’Europe, aux États-Unis comme à l’ONU, nul doute que la publication de ces documents oubliés ne vienne, de façon irréfutable, témoigner de l’assassinat d’une nation.
Archives du Génocide des Arméniens
Notas sobre obra:
Préface d’Alfred Grosser
Les documents allemands relatifs à la déportation et à la liquidation physique des populations arméniennes d’Anatolie au cours de la Première Guerre mondiale sont d’un intérêt unique.
Il s’agit d’archives d’Etat réunies par le pasteur Johannès Lepsius, fondateur de la Deutsche-Orient Mission, avec l’accord du Ministère des Affaires étrangères allemand au lendemain de la Première Guerre, montrant sans ambiguité la responsabilité, dans l’extermination d’une population entière, du gouvernement “Jeune-Turc” dont l’Allemagne avait été l’alliée.
Pour la première fois, ces archives capitales, fondées sur des rapports consulaires et des témoins officiels, sont portées à la connaissance d’un public non-germanophone.
L’Etat turc continue, après 70 ans, de nier la réalité des faits et exerce des pressions constantes auprès de tous ses alliés afin d’empêcher la reconnaissance du crime par les Etats et les instances internationales.
Faisant suite à la sentence morale rendue par le “Tribunal permanent pour le Droit des Peuples” tenu à Paris (18983), la France, par la déclaration de son Président, a reconnu le génocide des Arméniens (1984). Après une bataille de procédure de près de douze années où la Turquie a tenté d’escamoter toute mention du cas des Arméniens, un rapport à l’ONU sur la “prévention et la répression du Crime de Génocide”, mentionnant celui des Arméniens, vient d’être adopté par les experts de la “sous-commission contre les mesures discrimainatoires et pour la protection des minorités” (1985).
Dans la campagne de désinformation menée par la Turquie au sein du Conseil de l’Europe, aux Etats-Unis comme à l’ONU, nul doute que la publication de ces documents oubliés ne vienne, de façon irréfutable, témoigner de l’assassinat d’une nation.
Informaciones sobre el libro:
Año | 1986 |
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Número de páginas | 307 |
Editor | Librairie Arthème FAYARD |
Ciudad editora | Paris |
Formato del soporte | 21 x13,5 |
Tipo de columna | Relié |
Número ISBN | 9-782213-017907 |
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