Comprendre le présent à la lumière du passé. Au travers de cinq parties, l’Atlas des minorités, que La Vie et Le Monde, tente de dessiner les contours de la notion de « minorité » en passant par l’histoire des « systèmes majoritaires », en regardant du côté du sort des minorités actuelles (sur place ou en déplacement) pour finir sur le constat universel : nous faisons tous partie d’une minorité.
Au programme
1 — Qu’est-ce qu’une minorité ? Définitions du terme par une anthropologue (Françoise Héritier), un sociologue (Éric Fassin), un linguiste (Jeroen Darquennes), un historien (Pap Ndiaye) et une géographe (Barbara Loyer)
2 — Une longue histoire Le terme de « minorité » n’a pas de signification en lui-même. Il en a uniquement une par rapport à celui de « majorité ». Histoire des quatre « systèmes majoritaires » : la chrétienté, la maison de l’islam, la tradition hindouiste et la tradition impériale chinoise
3 — Les mosaïques contemporaines Il s’agit des minorités « classiques ». Elles sont autochtones, c’est-à-dire en place depuis des générations. Elles se distinguent de la majorité en raison de leur « ethnicité » (le plus souvent définie par la langue, parfois par la race) ou de leur religion ou des deux à la fois : – Les Kurdes, – Les Basques, Bretons, Catalans, – les Pachtouns, – Les Indiens du Mexique, des Andes – Les noirs issus de l’esclavage au Brésil, aux Antilles.
4 — Les minorités issues de migrations De nombreuses minorités résultent de migrations (anciennes ou récentes) de divers types : – diasporas (Juifs, Arméniens…) ; – émigration vers les « grands pays blancs » (Amérique, Australie, Sibérie…) – émigration contrainte (traite des Africains, travailleurs sous contrat…) – migrations actuelles de travailleurs – migrations dues à des conflits : « personnes déplacées », réfugiés…
5 — Tous minoritaires : Nous faisons finalement tous partie d’une minorité : – Les Handicapés, – Les femmes dans les cadres dirigeants, – Les paysans en Europe – Les survivants de la Seconde Guerre mondiale – Les homosexuels – La communauté “bio”.