PREMIERE PARTIE (07/1914-10/1915) Berlin : à la veille de la guerre Berlin : le lendemain de la guerre Berlin – Constantinople : le retour DEUXIEME PARTIE (04/1915-02/1916)Première déportation La situation générale de la population arménienne début 1915 La première nouvelle alarmante vient de Cilicie : le message secret La nuit de Gethsemani Le dimanche rouge Vers l’exil La vie dans la caserne de Tchanghiri La vie des proscrits en ville Le projet d’anéantissement des Arméniens de Turquie Le massacre des Arméniens du vilayet d’Angora La fin tragique des compagnons de déportation d’Ayache Nos derniers jours de déportés à Tchanghiri La déportation et l’assassinat de Zohrap et de Vartkès La population arménienne de Tchanghiri dans la terreur TROISIEME PARTIE (02/1916-04/1916)Deuxième déportation La situtation générale de la population arménienne au début de 1916 Deuxième arrestation et emprisonnement : les pélerins du désert Départ de Tchanghiri pour Tchoroum De Tchoroum à Yozghat De Yozghat à Boghazlian : les Crânes Les confidences d’un capitaine massacreur Rencontre avec un autre convoi de condamnés à mort De Boghazlian à Kayseri : le pont sur l’Alys et les Tchété de l’Ittihad Kayseri – Tomarza : Le dévouement des Arméniennes islamisées de Kayseri Tomarza – Kazbel : L’automne au printemps Kazbel – Hadjin : une nuit d’angoisse dans les montagnes couvertes de neige de Hadjin à Sis : une ville incendiée et en ruines Sis – Karsbazar : un jour supplémentaire de repos Karsbazar – Osmaniyé : La première gare de chemin de fer Osmaniyé – Hassanbeyli : Kanli-kétchit Hassanbey – Islahiyé Islahiyé : La plaine aux charniers Mauvaises nouvelles de Deir es-Zor Fuite d’Islahiyé pour Ayran Cartes Notes
LE GOLGOTHA ARMENIEN Berlin – Deir es-Zor (Vol.1)
Notas sobre obra:
Traduit de l’arménien par Hratch BEDROSSIAN
Plus de quatre-vingt cinq ans après le génocide des Arméniens perpétré en 1915-1917 dans l’Empire ottoman par le gouvernement criminel jeune-turc, très peu de témoignages directs de survivants ont été publiés à l’intention du public occidental. La raison principale en est que l’élite intellectuelle d’une nation multiséculaire ayant été méthodiquement exterminée, forfait inouï dans l’histoire de l’humanité aussi bien avant qu’après 1915, les rescapés réduits à l’état d’épaves furent incapables, pour des raisons psychologiques notamment, de raconter par l’écrit leur chemin de croix individuel et moins encore celui d’un peuple tout entier.Les Mémoires de Grigoris BALAKIAN, qui comblent ce vide, sont précieux à plus d’un titre. D’abord, l’auteur en a entrepris la rédaction dès 1919-1920, soit cinq ans à peine après le déclenchement du génocide en avril 1915; en dépit des horreurs traversées, dont le cauchemar avait annihilé la volonté des survivants de se les remémorer une nouvelle fois, il démontre une formidable détermination à les mettre noir sur blanc avant que le temps ait fait son oeuvre. Du début jusqu’à la fin, son témoignage reflète d’ailleurs la volonté de l’auteur d’en réchapper coûte que coûte afin de faire connaïtre le martyre de sa nation. Ensuite, c’est un homme d’Eglise intransigeant et lucide qui, par son rang dans la hiérarchie cléricale arménienne de l’époque et par sa connaissance des acteurs politiques, est au fait des manoeuvres en coulisse. Enfin, le langage dur, souvent virulent, qu’il emploie tant à l’écart des assassins que des victimes confère un crédit incontestable à son témoignage.Des révélations, notamment sur le rôle d’inspirateur, voire d’instigateur, que l’Allemagne kayserienne joua dans l’anéantissement physique et culturel de la nation arménienne sur son sol ancestral et, sur des avantages matériels immédiats qu’elle en retira, donnent de cette Allemagne l’image du responsable moral du génocide et constituent se sérieuses pistes pour des historiens cherchant à savoir à qui profite le crime.Ajoutés à ces révélations, d’autres témoignages et aveux recueillies par l’auteur devraient inciter l’éventuel lecteur turc à s’interroger sur les motivations profondes des sphères dirigeantes ottomanes tant connues qu’occultes de cette époque, dont la préoccupation première n’était à l’évidence pas le bien-être futur du peuple turc, ni l’infamie qui ne manquerait pas de marquer celui-ci pour très longtemps.
Informaciones sobre el libro:
Año | 2002 |
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Número de páginas | 406 |
Editor | LE CERCLE D'ECRITS CAUCASIENS |
Ciudad editora | Paris |
Tipo de columna | 1 |
Número ISBN | 2-913564-08-9 |
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