Boyadjian K., Abdullah Frères, Garabedian, Sarrafian Frères, Krikorian, Lekegian, Tarkulyan, Papazyan, Frères Donatossian, Frères Angelo Van. Les Arméniens ont contribué d’une façon essentielle au développemet de toutes les branches des arts et métiers dans l’Empire ottoman.Ce phénomène a ses origines, pour une grande part, dans leur situation politique et sociale puisqu’ils étaient, comme d’autres, des minoritaires dans l’Empire.A partir du milieu du XIXe siècle, les Arméniens se font phographes et leurs studios se multiplient dans la plupart des villes ottomanes.C’est vers eux que se tournent les sultans et les haut-personnages du Sérail quand ils veulent y “éterniser leur portrait”.Le succès aidant, certains, comme les frères Abdullah, délà célèbres à Istanbul, ouvriront des studios au Caire, sous la protection des khédives.Bientôt, tout un réseau d’Arméniens-photographes se déploie entre la Méditerranée orientale et l’Asie, de Beyrouth à Téhéran.D’autres raisons amèneront cette diaspora à s’établir dans les capitales du monde arabe à partir de 1915.On doit à cette production photographique, qui s’étend sur un siècle pour culminer au Caire vers les années 1950, dans la mouvance du cinéma égyptien, la plus belle chronique en images d’un Orient révolu.
L’Orient des photographes arméniens
Informaciones sobre el libro:
Año | 2007 |
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Número de páginas | 96 |
Editor | Cercle d'Art |
Ciudad editora | Paris |
Tipo de columna | 1 |
Número ISBN | 978-207022-0-839-7 |
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