La voix de l’Arménie
15ème et 16ème numéros de la Voix de l’Arménie publié le 1er août 1918 à Paris. 76 pages.
René Pinon, né à Montbard le 5 février 1870 et mort à Paris le 29 septembre 1958, est un historien et journaliste politique français, auteur de nombreux ouvrages et chroniques sur les relations internationales entre le début du xxe siècle et la Seconde Guerre mondiale.
Docteur en droit et ès-lettres, professeur à l’École Libre des Sciences Politiques, il collabore à partir de 1900 avec la Revue des deux Mondes, où il s’impose comme spécialiste des affaires d’Orient. Il y est responsable de la chronique internationale de 1922 à 1940. Il fait également partie de l’équipe éditoriale de Radio Tour Eiffel, où il rencontre notamment Gaston Monnerville, de 1921 jusqu’au sabordage de la station, consécutif à l’arrivée des nazis en 1940. Il collabore aussi avec plusieurs autres périodiques, dont les revues Questions diplomatiques et coloniales et Correspondance d’Orient, et le quotidien régional Ouest-Éclair.
Au cours de la Première Guerre mondiale, il dénonce vigoureusement le génocide arménien, se prononce en faveur d’une Arménie autonome et, au lendemain de la guerre, dirige la revue La Voix de l’Arménie.
Soutenu par Gabriel Hanotaux, il occupe pendant un temps un poste de conseiller diplomatique au ministère des Affaires étrangères.
Il reçoit le grand prix Gobert de l’Académie française en 1929.
Il fait partie, en 1938, des candidats pressentis pour la succession de René Doumic à l’Académie française, mais il est devancé par André Maurois par 19 voix contre 13.
La débâcle de 1940 et l’occupation mettent fin à ses activités publiques, même si, occasionnellement, il rédige encore quelques articles au début de l’après-guerre.
En marge de ses activités principales, il s’intéresse aussi à l’histoire de l’ancienne cité médiévale de Gerberoy et à la mise en valeur de son patrimoine. Il y fait la connaissance du peintre Henri-Eugène Le Sidaner, qui illustrera son ouvrage sur Gerberoy (paru en 1935). Cofondateur, avec Le Sidaner et d’autres personnalités, de la Société des Amis de Gerberoy, René Pinon en deviendra président.
15ème et 16ème numéros de la Voix de l’Arménie publié le 1er août 1918 à Paris. 76 pages.
13ème et 14ème numéros de la Voix de l’Arménie publié le 1er juillet 1918 à Paris. 76 pages.
Dixième numéro de la revue bi-mensuelle La Voix de l’Arménie publié le 15 mai 2018 à Paris. Avec des articles de René Pinon, Jacques de Morgan, Albert Thomas, Mikael Varandian, Emile Aublé, Marcel Mirtil. 44 pages.
Anthopologie de la Cilicie à la sortie de la Première Guerre mondiale. Publication par les éditions Gauthier-Villars et Cie à Paris en 1921. 176 pages. Préface de René Pinon. La Cilicie est sise approximativement entre les 36° et 38° degrés parallèles et les 32° et 34° degrés de latitude nord. Elles comprend le territoire enfermé dans … Continued
Les aspects nouveaux de la question d’Orient. Contenant 2 cartes dans le texte. Publié en 1911. Librairie académique Perrin et Compagnies. 512 pages.
La doctrine allemande du pangermanisme telle que l’ont établie ses philosophes et ses apôtres militaires ou civils est assez connue pour qu’il ne soit pas nécessaire de l’analyser longuement!. Le salut de l’État étant la suprême loi, on ne saurait concevoir une opposition quelconque entre la politique et la morale. Contre le peuple prédestiné « … Continued
ARAM présente 28 numéros de la revue ” La voix de l’Arménie “, entièrement numérisée. Les exemplaires sont ceux du fonds Dvdk pour Aram.
La voix de l’Arménie est une revue bi-mensuelle française, éditée à Paris à partir du 1er janvier 1918 jusqu’en 1919. C’est l’organe du Mouvement Arménophile Français, succédant à Pro Arménia, qui porte les revendications des Arméniens, posant en France la question de la survie du peuple arménien et la dénonciation de l’extermination programmée des Arméniens (Le Génocide Arménien).
Le « Rapport secret sur les massacres d’Arménie » du pasteur allemand Johannes Lepsius, fondateur de la Deutsche-Orient Mission, fut publié en Allemagne en 1916. Bien que l’Allemagne fût à l’époque l’alliée de l’Empire ottoman, -Johannes Lepsius jugea de son devoir de porter à la connaissance de ses compatriotes l’ampleur de la déportation et des … Continued