Banquet franco-arménien
Discours le 17 juillet 1919 au banquet par les Arméniens de Paris à leur amis français en l’honneur de la victoire. Flinikowski éditeurs, Paris, 1919. 33 pages.
Discours le 17 juillet 1919 au banquet par les Arméniens de Paris à leur amis français en l’honneur de la victoire. Flinikowski éditeurs, Paris, 1919. 33 pages.
Recueils de textes d’intellectuels, hommes politiques et religieux français et anglais pour renforcer les relations diplomatiques et militaires avec l’Arménie. Ventes au profit du Secours National Arménien. Publication Ernest Leroux à Paris en 1918. 62 pages.
A partir des années 1880-1890, le mouvement arménophile ne cesse de s’amplifier à mesure que parviennent en France les échos des persécutions ottomanes exercées à l’encontre des populations arméniennes d’Anatolie. Les rapports, notes et correspondances des diplomates et attachés militaires en poste dans la région, informent l’opinion publique sur les persécutions d’Arméniens survenus en Turquie (massacres de 1894/96, et de 1909…), et la France humaniste et compatissante (parlementaires, intellectuels, journalistes, organisations humanitaires et sociales…) s’organise en un vaste mouvement de protestation.
Le développement de ce courant arménophile, “PRO ARMENIA”, doit beaucoup à Christapor Mikaëlian, Archag Tchobanian et Hovannés Loris-Melikian. Ce dernier étant notamment chargé par la FRA Dachnaktsoutioun de promouvoir le mouvement, et d’accompagner la publication de “Pro Armenia”, son support média. C’est ainsi que les parlements sont saisis, notamment en France, mais également en Italie, en Belgique, en Angleterre, aux Pays-Bas… Ils sont invités à se prononcer sur des motions réclamant une intervention en faveur des arméniens martyrisés en Anatolie. De grands meetings populaires se déroulent à Paris et dans d’autres capitales.
ARAM présente 28 numéros de la revue ” La voix de l’Arménie “, entièrement numérisée. Les exemplaires sont ceux du fonds Dvdk pour Aram.
La voix de l’Arménie est une revue bi-mensuelle française, éditée à Paris à partir du 1er janvier 1918 jusqu’en 1919. C’est l’organe du Mouvement Arménophile Français, succédant à Pro Arménia, qui porte les revendications des Arméniens, posant en France la question de la survie du peuple arménien et la dénonciation de l’extermination programmée des Arméniens (Le Génocide Arménien).