Bibliothèque Numérique Presse

ԱՐԱՄ ընկերակցութեան համար առաջնահերթ խնդիր է իր վաւերագրերու պաշարին թուայնացումը եւ անոնց առցանց անվճար հրապարակումը: Մամլոյ նուիրուած թուային գրադարանը կայքէջիս այցելուներուն կ՚ընձեռէ անսահման մուտքի կարելիութիւն, քրքրելու համար ամբողջ հաւաքածոն «Յառաջ» օրաթերթին,– որ Փարիզի մէջ լոյս տեսած է 1925-էն 2009,– ինչպէս նաեւ հայ մամուլի ուրիշ անուններ, որոնք հրատարակուած են 19-րդ դարու վերջերէն մինչեւ 20-րդ դարու առաջին կէսը: Ասոնց դեռ հարկ է աւելցնել Հայ դատին, արուեստներու եւ գիտութեանց նուիրուած յօդուածներու տեղ տուած նշանակալից հանդէսներ:

ՅԱՌԱՋ

ARAMը ձեռնարկեց Յառաջ թերթի բոլոր թիւերուն թուանշագրութեան: Այս գործը զանազան հանգրուաններով սկսաւ 2011- ին:

Միութիւնը թերթին ամբողջ հաւաքածոն ունի եւ Տիկին Արփիկ Միսակեանէն արտօնութիւն առած է թուանշագրութիւնը իրագործելու ու տարածումը webaram.com կայքին վրայ:

Համագործակցութիւն մը հաստատուած է BULAC-ի հետ թուանշագրութիւնը լաւագոյն պայմաններու մէջ կատարելու համար:

Arménia

Le premier numéro du mensuel « Arménia » a été publié en décembre 1971. L’équipe était composée par la directrice Elisabeth Kazandjian, le rédacteur en chef André Guironnet et son adjoint Raymond Chehikian. Après une interruption, la parution recommence en novembre 1974 sous l’impulsion de Jean Hamazasp Kabriélian, Jacques Cassabalian, Colette Outouzian, Dr J. Tarpinian, Artakin Hagoian et Ohan Hékimian. Ce dernier en a été son directeur de la publication. Puis, ce magazine a été publié à Marseille de décembre 1974 à septembre 1990, soit 114 numéros.

Ohan Hékimian, né de nationalité française en 1939 dans une caserne française de Hama dans le désert syrien où son père était officier des troupes françaises -la Syrie étant un protectorat français- a reçu une éducation militaire et française. En 1946, le jeune Ohan, en compagnie de ses parents débarquera à Marseille, suivant la carrière militaire de son père Krikor. Ohan Hékimian qui fit une longue carrière d’expert-comptable (34 ans) s’est également investi dans la création du mensuel « Arménia ». Lire l’interview ci-dessous du directeur de la publication.

Midk ev Arvest – Միտք եւ արուեստ – Pensée et art

Midk ev Arvest (Միտք եւ արուեստ Pensée et Art) est le supplément mensuel du quotidien Haratch (Յառաջ En avant). La collection comprend 351 numéros sortis de presse du journal, 83 rue d’Hauteville à Paris. Le premier numéro porte la date du 5 décembre 1976, le dernier le 5 mai 2009. Il paraît généralement le premier dimanche du mois (expédition aux lecteurs le vendredi précédent). Le format demeure celui du journal, l’intitulé est imprimé à l’encre rouge ainsi que la numérotation. Les textes se développent sur quatre pages. Mais certains numéros spéciaux consacrés à des écrivains célèbres ou à des thèmes dont celui du soixante dixième anniversaire du Génocide, comprennent huit pages. Contrairement au quotidien où ils sont rarissimes, dès le départ Midk ev Arvest accueille des textes en français. Ce qui lui donne le caractère d’une publication bilingue.

Le premier numéro s’ouvre avec un texte d’Arpik Missakian, la directrice du journal, intitulé: “Ne pas reculer, résister, durer”, c’était le sens de l’entreprise éditoriale, dans un contexte difficile où le lectorat arménien se rétrécissait d’année en année. Il fallait créer un support nouveau, relativement indépendant du quotidien où il serait possible de publier aussi bien des textes de création que des articles critiques, des traductions, des études sur les écrivains étrangers, en particulier français, des entretiens aussi bien que des comptes-rendus d’événements artistiques et culturels. L’initiative avait été précédée de quelques réunions au journal dans le courant de l’année 1976, avec la participation de collaborateurs: Krikor Beledian, Zoulal Kazandjian, Haroutioun Kurkjian, Krikor Hampartzoumian, Papkên Bodossian. Malgré le souhait de Missakian, le supplément n’a jamais été dirigé par un comité de rédaction indépendant de la direction du journal. Les numéros ont été préparés tantôt par l’un, tantôt par l’autre des collaborateurs ou tout simplement à partir des contributions reçues directement par la direction de Haratch. Il y avait cependant une règle bien déterminée: ne publier que des textes inédits, ne jamais reprendre des écrits déjà connus par ailleurs et recyclés, veiller sur la nouveauté du sujet ou à la démarche engagée, afin de sortir de l’ornière des republications et des répétitions stériles. La publication de documents, des correspondances d’écrivains du passé ou d’autres pièces d’archives ne fait que confirmer cette règle.

La publication du supplément Midk ev Arvest intervenait au moment où la plupart des revues littéraires et les périodiques arméniens de France dont Andastan de Puzant Topalian avaient disparu et la presse quotidienne ne parvenait plus à se renouveler. Il fallait créer un lieu suffisamment ouvert sur le monde et les cultures environnantes pour donner une impulsion nouvelle aux écrivains issus des communautés arméniennes du Proche-Orient, seuls susceptibles d’assurer la relève de la littérature arméno-occidentale dont Haratch était le partisan le plus déterminé.

La voix de l’Arménie

ARAM présente 28 numéros de la revue ” La voix de l’Arménie “, entièrement numérisée. Les exemplaires sont ceux du fonds Dvdk pour Aram.

La voix de l’Arménie est une revue bi-mensuelle française, éditée à Paris à partir du 1er janvier 1918 jusqu’en 1919. C’est l’organe du Mouvement Arménophile Français, succédant à Pro Arménia, qui porte les revendications des Arméniens, posant en France la question de la survie du peuple arménien et la dénonciation de l’extermination programmée des Arméniens (Le Génocide Arménien).

René Pinon est le rédacteur en chef de la revue, entouré d’intellectuels et de scientifiques français qui plaident la cause de l’Arménie et des arméniens. Nous retiendrons les noms de Clemenceau, d’Anatole France, A. Meillet, Denys Cochin puis de Paul Doumer et d’Emile Doumergue, de Frédéric Macler, Camille Mauclair, Jacques de Morgan, Salomon Reinach et bien d’autres qui forment le comité de patronage de la revue.

La Revue des Études Arméniennes

ARAM présente la totalité des numéros numérisés de la Revue des Études Arméniennes publiés de 1920 à 1993, comprenant 22 fascicules, répartis en XI tomes.

Fondée le 9 janvier 1920 par Victor Bérard, Charles Diehl, A.-Ferdinand Herold, H. Lacroix, Frédéric Macler, Antoine Meillet, Gabriel Millet, Gustave Schlumberger la première Société des Etudes Arméniennes a publié ses travaux dans la Revue des Études Arméniennes jusqu’en 1933. La première Société avait cessé d’être active lorsqu’en 1992, Claire Mouradian (CNRS) et Anaïd Donabédian (INALCO) entreprirent de créer une association vouée à réunir les chercheurs de plus en plus nombreux dans le domaine des études arméniennes. L’action de la première Société des Etudes Arméniennes a eu une postérité directe à travers la Revue des Etudes Arméniennes, aujourd’hui publiée par l’Association de la Revue des Etudes Arméniennes (lien externe).

La R.E.A. traite de l’arménologie en publiant des articles magistraux de ses membres et en défendant la cause de l’Arménie.

Andastan

Le premier numéro de la revue littéraire Andastan est daté de mars 1952. Dix-huit numéros seront édités à Paris jusqu’en juillet 1969. Ce dernier numéro précède la mort de son directeur et fondateur, le poète Puzant Topalian (1902 à Aïntab en Asie mineure à 1970 à Deuil-la-Barre dans le Val-d’Oise). Annoncée comme une revue trimestrielle arménienne, Andastan devient périodique au bout d’un an et restera une publication annuelle pendant longtemps.

L’intégralité des 18 numéros de la revue littéraire Andastan (Անդաստան) sont numérisés et océrisés par l’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM) et avec l’aimable autorisation de Toros et Annie Kambourian.

Il faut souligner dans le cas d’Andastan, le soin apporté par le directeur à l’impression de la revue. Les dix-huit numéros sont de vrais ouvrages composés avec goût et, dont les textes sont de qualité. Les derniers numéros s’apparentent certes à des recueils, mais l’ensemble de la collection porte un indéniable cachet d’originalité.

Amenoun Darekirke

Vous trouverez ici l’intégralité des volumes numérisés et océrisés de l’almanach / annuaire Amenoun Darekirke (Ամենուն Տարեգիրքը) par l’Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM). Cet annuaire commence à paraître au Liban en 1954 jusqu’en 1968, écrit et publié par Garo Kévorkian. Le dernier volume regroupe deux années, 1967 et 1968 où l’on peut retrouver une autobiographie de l’auteur.

Ces ouvrages (14 volumes – 8900 pages numérisées) sont des sources très précieuses sur les événements et les personnalités des différentes colonies arméniennes installées en diaspora, après le génocide de 1915 perpétré dans l’Empire ottoman par le gouvernement “Jeunes-Turcs”.

Véradzenount – Վերածնունդ

ARAM a numérisé la collection de la revue Véradzenount. La revue a été éditée à Paris entre 1917 et 1921. Le premier numéro est publié le 14 juillet 1917.

A propos de Véradzenount ( La Renaissance ) – in Cinquante ans de littérature Arménienne en France, K. Beledian [1]

Véradzenount est une revue bimensuelle à caractère politique et culturel à laquelle collaborent, outre A. Tchobanian, l’écrivain Minas Tchéraz (1852-1929) auteurs des Nouvelles Orientales, le poète A. Issahakian (1876-1957), J. de Morgan, F. Macler, etc. Cette activité s’explique par la reprise de la question arménienne.

Pro Armenia

A partir des années 1880-1890, le mouvement arménophile ne cesse de s’amplifier à mesure que parviennent en France les échos des persécutions ottomanes exercées à l’encontre des populations arméniennes d’Anatolie. Les rapports, notes et correspondances des diplomates et attachés militaires en poste dans la région, informent l’opinion publique sur les persécutions d’Arméniens survenus en Turquie (massacres de 1894/96, et de 1909…), et la France humaniste et compatissante (parlementaires, intellectuels, journalistes, organisations humanitaires et sociales…) s’organise en un vaste mouvement de protestation.

Le développement de ce courant arménophile, “PRO ARMENIA”, doit beaucoup à Christapor Mikaëlian, Archag Tchobanian et Hovannés Loris-Melikian. Ce dernier étant notamment chargé par la FRA Dachnaktsoutioun de promouvoir le mouvement, et d’accompagner la publication de “Pro Armenia”, son support média. C’est ainsi que les parlements sont saisis, notamment en France, mais également en Italie, en Belgique, en Angleterre, aux Pays-Bas… Ils sont invités à se prononcer sur des motions réclamant une intervention en faveur des arméniens martyrisés en Anatolie. De grands meetings populaires se déroulent à Paris et dans d’autres capitales.

Des personnalités de renom – Jean Jaurès, Marcel Sembat, Francis de Pressensé, et bien d’autres – montent à la tribune. Les congrès internationaux d’amis de la Cause arménienne et les Conférences pour la Paix constituent un champs d’action privilégié du mouvement “Pro Armenia”. Parallèlement, “Pro Armenia” est publié à partir d’octobre 1900 à Paris. Il deviendra le porte-parole de la cause arménienne. Rédigé en français, il s’adresse à l’opinion publique internationale.

Haïastan

Haïastan est jusqu’à nos jours, l’organe de presse du Nor Séround (Nouvelle Génération), l’association de jeunes militants du parti Daschnak. Haïastan est né en 1939 sous l’impulsion des cadres français de la FRA à l’initiative de Hovig Eghiazarian et Armik Djamalian et avec l’encouragement particulier de Schavarch Missakian, fondateur du quotidien Haratch.

La première parution a eu lieu en janvier 1939 est s’est poursuivie durant 8 numéros pour s’interrompre en août 1939.

En langue française, Haïastan informe la jeunesse franco-arménienne sur les aspects politique, historique et culturel de l’Arménie et explique la “Cause Arménienne”. La revue rapporte des nouvelles de l’Arménie et des diasporas.