Ailleurs, hier, autrement : connaissance et reconnaissance du génocide des Arméniens

Editorial de Georges BENSOUSSANCartesComparer les génocides (TERNON Y.) CONNAISSANCE La Question d’Orient ou la sanglante agonie de “l’homme malade” Le témoigage des représentants locaux de l’Alliance Israélite Universelle (AIU) Le Sindjar : un refuge dans la montagne Témoignage des rescapés du génocide des Arméniens Les Juifs du Yishouv et le génocide des Arméniens pendant la … Շարունակութիւնը կարդալ

Pro Armenia

A partir des années 1880-1890, le mouvement arménophile ne cesse de s’amplifier à mesure que parviennent en France les échos des persécutions ottomanes exercées à l’encontre des populations arméniennes d’Anatolie. Les rapports, notes et correspondances des diplomates et attachés militaires en poste dans la région, informent l’opinion publique sur les persécutions d’Arméniens survenus en Turquie (massacres de 1894/96, et de 1909…), et la France humaniste et compatissante (parlementaires, intellectuels, journalistes, organisations humanitaires et sociales…) s’organise en un vaste mouvement de protestation.

Le développement de ce courant arménophile, “PRO ARMENIA”, doit beaucoup à Christapor Mikaëlian, Archag Tchobanian et Hovannés Loris-Melikian. Ce dernier étant notamment chargé par la FRA Dachnaktsoutioun de promouvoir le mouvement, et d’accompagner la publication de “Pro Armenia”, son support média. C’est ainsi que les parlements sont saisis, notamment en France, mais également en Italie, en Belgique, en Angleterre, aux Pays-Bas… Ils sont invités à se prononcer sur des motions réclamant une intervention en faveur des arméniens martyrisés en Anatolie. De grands meetings populaires se déroulent à Paris et dans d’autres capitales.

Des personnalités de renom – Jean Jaurès, Marcel Sembat, Francis de Pressensé, et bien d’autres – montent à la tribune. Les congrès internationaux d’amis de la Cause arménienne et les Conférences pour la Paix constituent un champs d’action privilégié du mouvement “Pro Armenia”. Parallèlement, “Pro Armenia” est publié à partir d’octobre 1900 à Paris. Il deviendra le porte-parole de la cause arménienne. Rédigé en français, il s’adresse à l’opinion publique internationale.

Haïastan

Haïastan est jusqu’à nos jours, l’organe de presse du Nor Séround (Nouvelle Génération), l’association de jeunes militants du parti Daschnak. Haïastan est né en 1939 sous l’impulsion des cadres français de la FRA à l’initiative de Hovig Eghiazarian et Armik Djamalian et avec l’encouragement particulier de Schavarch Missakian, fondateur du quotidien Haratch.

La première parution a eu lieu en janvier 1939 est s’est poursuivie durant 8 numéros pour s’interrompre en août 1939.

En langue française, Haïastan informe la jeunesse franco-arménienne sur les aspects politique, historique et culturel de l’Arménie et explique la “Cause Arménienne”. La revue rapporte des nouvelles de l’Arménie et des diasporas.

La Revue des Études Arméniennes

ARAM présente la totalité des numéros numérisés de la Revue des Études Arméniennes publiés de 1920 à 1993, comprenant 22 fascicules, répartis en XI tomes.

Fondée le 9 janvier 1920 par Victor Bérard, Charles Diehl, A.-Ferdinand Herold, H. Lacroix, Frédéric Macler, Antoine Meillet, Gabriel Millet, Gustave Schlumberger la première Société des Etudes Arméniennes a publié ses travaux dans la Revue des Études Arméniennes jusqu’en 1933. La première Société avait cessé d’être active lorsqu’en 1992, Claire Mouradian (CNRS) et Anaïd Donabédian (INALCO) entreprirent de créer une association vouée à réunir les chercheurs de plus en plus nombreux dans le domaine des études arméniennes. L’action de la première Société des Etudes Arméniennes a eu une postérité directe à travers la Revue des Etudes Arméniennes, aujourd’hui publiée par l’Association de la Revue des Etudes Arméniennes (lien externe).

La R.E.A. traite de l’arménologie en publiant des articles magistraux de ses membres et en défendant la cause de l’Arménie.

La voix de l’Arménie

ARAM présente 28 numéros de la revue ” La voix de l’Arménie “, entièrement numérisée. Les exemplaires sont ceux du fonds Dvdk pour Aram.

La voix de l’Arménie est une revue bi-mensuelle française, éditée à Paris à partir du 1er janvier 1918 jusqu’en 1919. C’est l’organe du Mouvement Arménophile Français, succédant à Pro Arménia, qui porte les revendications des Arméniens, posant en France la question de la survie du peuple arménien et la dénonciation de l’extermination programmée des Arméniens (Le Génocide Arménien).

René Pinon est le rédacteur en chef de la revue, entouré d’intellectuels et de scientifiques français qui plaident la cause de l’Arménie et des arméniens. Nous retiendrons les noms de Clemenceau, d’Anatole France, A. Meillet, Denys Cochin puis de Paul Doumer et d’Emile Doumergue, de Frédéric Macler, Camille Mauclair, Jacques de Morgan, Salomon Reinach et bien d’autres qui forment le comité de patronage de la revue.

ՅԱՌԱՋ

ARAMը ձեռնարկեց Յառաջ թերթի բոլոր թիւերուն թուանշագրութեան: Այս գործը զանազան հանգրուաններով սկսաւ 2011- ին:

Միութիւնը թերթին ամբողջ հաւաքածոն ունի եւ Տիկին Արփիկ Միսակեանէն արտօնութիւն առած է թուանշագրութիւնը իրագործելու ու տարածումը webaram.com կայքին վրայ:

Համագործակցութիւն մը հաստատուած է BULAC-ի հետ թուանշագրութիւնը լաւագոյն պայմաններու մէջ կատարելու համար:

Turcs et Turquie
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La vielle Turquie – Les Jeunes Turcs – L’armée Ottomane – Le rôle de la France en rient – La Turquie et la guerre – Les Dardanelles – L’Arménie martyre – L’avenir.

Mémoires sur les événements politico-religieux en Proche-Orient de 1914 à 1928 – Vol. 2

PREMIERE PARTIE Aperçu général des massacres et de leur Responsabilité Les massacres des Arméniens en général au point de vue politique et religieux, Principes invoqués par les Jeunes-Turcs à l’appui de leur programme et de leur méthode d’extermination, Mentalité jeune-turque et dispositions particulières à l’égard des Arméniens catholiques pendant les déportations et massacres de 1914-1918, … Շարունակութիւնը կարդալ