Historien. – Ingénieur. – Professeur d’organisation et de comptabilité industrielles à l’Université de Genève (1933-1935)

Biographie :

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Tiflis, Empire russe , 1904
Mort(e) à : Genève , 1954
Biographie :

Hrand Pasdermadjian, d’origine arménienne, est un universitaire.

Sa mère docteur en médecine, appartenait à la famille noble des Mélik-Beglarian. Son père, Garekine Pasdermadjian, plus connu sous le pseudonyme D’Armen Garo, était issu d’une ancienne famille d’Erzeroum. Il était un grand patriote dont le nom demeurera au rang des héros arméniens.

Il avait une dizaine d’années quand sa famille vint se fixer à Genève où il fit ses études primaires et secondaires.

Après un séjour de quelques années aux États-Unis où il était allé rejoindre son père nommé Ambassadeur d’Arménie à Washington, H. Pasdermadjian retourna en Suisse, pour y terminer ses études de sciences à l’Université de Genève et à l’École Polytechnique de Zurich et y obtiendra le diplôme d’ingénieur civil.

Attiré par les problèmes que pose l’organisation des entreprises, il ira faire un stage à l’Université Columbia aux États-Unis, puis à celle de Grenoble où on lui décerne le titre de docteur en droit avec la mention d’études supérieures d’économie politique en 1932.

De 1933 à 1935, il occupera les fonctions de privat-docent d’organisation et de comptabilité industrielles à l’Université de Genève.

Il gagnera Copenhague, peu avant la guerre. Lors de l’entrée des États-Unis dans le conflit, il est arrêté comme citoyen américain par la Gestapo et mis en prison.

Hrand Pasdermadjian connaîtra le camp de concentration, d’où l’intervention d’amis danois le fera sortir. Condamné par la prudence à se montrer le moins possible dans la ville, il profitera de cette retraite forcée pour écrire sa magnifique « Histoire de l’Arménie ».

Dès sa parution en 1949, la première édition de l’ »Histoire de l’Arménie » fut couronnée du Prix de Madame la Générale E. Brémond et connut un succès considérable tant en France qu’à I’étranger.

En 1952, il est nommé professeur à l’Université de Genève.

Ses multiples fonctions l’amenèrent à participer à Genève, à Paris, à Londres, à Berlin, à Copenhague, à Washington et à Boston, à de nombreux congrès où ses communications furent des plus appréciées. Il donna également de nombreuses conférences tant en Europe qu’aux États-Unis, publia des articles relatifs aux problèmes actuels de l’économie et du commerce.

On lui doit un certain nombre d’ouvrages en français et en anglais, dont « Le gouvernement des grandes organisations » préfacé par André Siegfried.

Oeuvres :