Jean Garbis ARTIN – Fondateur de l’association ARAM
(1930 – 2012)

Né en 1930 dans le quartier de Saint-Jérôme à Marseille, de parents arméniens rescapés du génocide de 1915, Jean Garbis Artin a grandi avec une profonde conscience de l’histoire et une détermination à défendre la cause arménienne.

Dès l’adolescence, il s’illustre comme chef de troupe puis commissaire régional des Scouts arméniens. Engagé, il multiplie les initiatives associatives : animateur et responsable du club de football UGA, membre actif de plusieurs associations, il participe sans relâche aux actions pour la reconnaissance du Génocide des Arméniens.

Après le tremblement de terre de 1988 en Arménie, il se rend à plusieurs reprises sur place, notamment à Spitak, pour coordonner la construction de 80 chalets envoyés depuis la Provence et pour acheminer des aides pharmaceutiques et médicales vers différentes régions du pays.

En 1997, avec quelques amis proches, il fonde l’Association pour la Recherche et l’Archivage de la Mémoire Arménienne (ARAM). Visionnaire, il entreprend une collecte inlassable de livres, documents, témoignages, photos et archives familiales, constituant un fonds documentaire unique, véritable rempart contre le négationnisme.

Homme chaleureux et passionné, il aimait accueillir chercheurs, journalistes, étudiants mais aussi simples visiteurs curieux, leur racontant anecdotes et histoires personnelles, tout en leur expliquant l’importance des archives réunies à l’ARAM.

À travers conférences, expositions et rencontres organisées partout en France, Jean Garbis Artin a contribué à ancrer la mémoire arménienne au cœur de la diaspora et à la transmettre aux générations futures.

Il s’est éteint le 27 mars 2012, à l’âge de 81 ans, laissant derrière lui un héritage précieux qui continue d’inspirer l’association ARAM et tous ceux qui œuvrent à la sauvegarde de la mémoire arménienne.

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En annexe, la lettre de la Ministre de la Diaspora pour saluer la mémoire de Garbis Artin.

​Voir ce document vidéo daté d’août 2007 dans lequel Garbis Artin décrit l’historique d’ARAM :