L’action se passe dans le midi de la France,en pays latin, là où la nature détruisant l’esprit de Babel sait si bien opérer la fusion des races…. C’est ainsi que Jean Renoir parle de Martigues. « La Venise Provençale » si bien mise en chanson par Vincent Scotto, à l’issue du tournage de Toni ( 1934). Dans cette ville multiethnique où trente nationalité se côtoient sans problème dans les années trente, les rencontres et les échanges dans la rue et l’école créent un brassage qui fait naître un esprit de tolérance dès l’enfance. L’auteur raconte ses souvenirs : la famille, le football, son métier, la place des Media dans son éducation dont le cinéma… avec des anecdotes rapportées avec émotion et parfois humour. Tout ce qui forge un individu et constitue une vie. Yves Artinian a séjourné en trois semaines en Arménie, la terre de ses ancêtres, à l’époque où elle était encore une république soviétique et après son indépendance. Elle occupe une place importante dans ce balanceent entre le Caucase et la France. Avec la Guerre du Kharabagh et sa capitale Stépanakert, d’où est originaire sa famille paternelle, on entre dans la tragédie.

Notes sur oeuvre :

Du Kharabagh au sud de la France est un recueil de souvenirs, une mémoire, le témoignage d’un fils d’un fils d’immigrés arméniens, pris entre deux cultures et héritier d’une double nationalité.

Informations sur le livre :

Année 2004
Nombre de pages 139
Editeur L'Harmattan
Ville éditeur Paris
Numéro ISBN 2-7475-6597-1
Mots-clés
Langues
  • Français

Auteurs :

ARTINIAN Yves Professeur de sciences au collège.