Véritable hymne à l’amour filial, mais aussi, roman d’apprentissage qui retrace la réussite du jeune Vartan devenu officier de Marine puis inventeur, cet ouvrage truculent nous donne une belle leçon d’optimisme.

Notes sur oeuvre :

Portrait haut en couleur d’une communauté discrète, dure à la douleur, travailleuse et solidaire, ces mémoires sont un hommage de l’auteur aux siens, à ses parents surtout, réfugiés en France au début des années 1920, après avoir perdu dans le génocide des arméniens de 1915 presque toute leur parentèle. Sa mère, Mayrig, femme au grand coeur, petite silhouette tout de noir vêtue, animée d’une douceur et d’une énergie hors-pair qui lui a inculqué le sens de l’effort et la valeur du travail. Son père, aussi, Hayrig, qui, ayant connu l’horreur des geôles turques n’en a pas moins gardé sa joie de vivre et sa capacité d’émerveillement. Personnage biblique tout droit sorti d’un conte oriental, débordant de sagesse, ce père traverse le livre en posant sur sa famille un regard lucide et tendre, commentant les us et les coutumes de cette terre d’asile, la France.

Informations sur le livre :

Année 2006
Nombre de pages 356
Editeur Anne Carrière
Numéro ISBN 2-84337-337-9
Mots-clés
Types de travail
Langues
  • Français

Auteurs :

BERBERIAN Vartan Naissance en 1925 à Gardanne (Bouches-du-Rhône, France). Issu de parents arméniens rescapés du génocide de 1915, Vartan Berberian considère qu’il a trois patries : l’Arménie,...