Entre fable et chronique, la confrontation de l’autocrate et du prisonnier, jouant volontiers de l’absurde, éclaire les ressorts de l’oppression et les rapports entre l’individu et le pouvoir. Ce roman allégorique vient confirmer que la création humaine constitue la forme la plus parfaite de liberté. Ni le totalitarisme, ni la répression, ni la prison ne peuvent rien devant l’imagination et la créativité.

Notes sur oeuvre :

Traduit de l’arménien par Robert der erguérinan et Renée Meldonian. Le roman l’Homme le plus triste a été achevé en janvier 1973, à une période marquée par une forte répression des intellectuels par le pouvoir soviétique. Soljenitsine venait d’être expulsé après de nombreuses années de Goulag. Zeytoudzian s’en est fait l’écho dans ce roman empruntant le genre de la « fable romantique » inspiré d’un fait divers : un jeune homme est condamné à une peine de réclusion à perpétuité pour meurtre…

Informations sur le livre :

Année 2002
Nombre de pages 137
Editeur Parenthèses
Edition Haïastan (Yerevan)
Numéro ISBN 2-86364-105-0
Mots-clés
Langues
  • Anglais