Début du texte :
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,
Au mois d’Août 1916 j’étais appelé à l’Etat-major de l’escadre du Levant à Port-Saïd. Le chef de service des renseignements français, dépendant en réalité du puissant « Intelligence Service » de nos alliés, me proposait de me rendre dans une île située à un mille environ de la côte cilicienne qui était fortement soupçonnée d’être un repaire de sous-marins ennemis. Il s’agissait d’y demeurer cachés et de les surprendre. La mission était tentante car détruire ou capturer un sous-marin était alors la plus glorieuse action que puisse rêver un jeune officier de marine. Je demandais cependant à réfléchir vingt quatre heures et le lendemain j’acceptais à condition de pouvoir choisir moi-même les trente hommes qui devaient m’accompagner. Ma seule condition fut agréée par le Service des renseignements et quelques jours après je quittais l’escadre pour me rendre à cette île mystérieuse dont j’ignorais jusqu’alors même le nom. Cette île s’appelait l’Ile Provençale et les Turcs l’avaient baptisée avec beaucoup moins de poésie : l’Ile des Veaux (Dana Adassi).
L’île provençale – Un coin mysterieux de Provence en Orient au Moyen Age
Notes sur oeuvre :
L’Auteur y a séjourné pendant la Guerre 14/18.
Communication présentée en séance extraordinaire de la Société de Statistique et d’Archéologie de Marseille et de l’Institut Historique de Provence, à la Chambre de Commerce, le 8 juin 1950.
Informations sur le livre :
Année | 1950 |
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Nombre de pages | 40 |
Editeur | Imprimerie Le Soleil |
Ville éditeur | Paris |
Edition | originale |
Format du support | 14 x 19 |
Type de colume | broché |
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Types de travail | |
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