Կենսագրութիւն.-

Né en 1895 à Komotini, en Macédoine-Thrace occidentale. Mort en 1975 à Beyrouth (Liban).

Il fréquente l’école arménienne de sa ville natale, puis le collège américain de Bardizag.

Il poursuit ensuite des études de droit à la faculté d’Istanbul.

Pendant les guerres balkaniques, la Bulgarie se range du côté de l’Allemagne et de la Turquie. À 19 ans, lors de la mobilisation générale, le jeune Garo est envoyé au front, « un enfer inconnu, sur les lignes de front, où tombait du ciel une pluie de feu incessante ». Il qualifie de « miracle divin » d’être encore vivant en 1916, Lorsqu’il est capturé, un parmi les rares survivants, par les forces serbes, on le prend comme traducteur de l’anglais.

Commence une vie d’errance, il parvient à fuir vers Athènes, où il survit en marchand ambulant, puis Salonique où il apprend que les britanniques cherchent des traducteurs maîtrisant le turc et l’anglais pour le front de Palestine. De Port Saïd à Ramallah et Jérusalem où il retrouvera des prisonniers arméniens, rescapés, dont Hrant Samuel, futur fidèle collaborateur du quotidien Haratch (Paris), ils resteront amis pour toujours.

Libéré en 1918, après l’armistice de Moudros, Garo Kevorkian a vécu en Grèce, en Égypte… et finalement à Beyrouth. Une vie « d’écrivain errant ».

Il a collaboré à de nombreux journaux arméniens, tels Djagadamard à Istanbul en 1921-22, puis Alik à Thessalonique, Horizon, Razmik à Sofia, Haratch à Paris, Houssaper au Caire, Nor Or à Athènes ou Haïrenik à Boston et Aztag à Beyrouth.

Rédacteur du recueil de chants « Nor Knar » (La lyre nouvelle), Beyrouth, 1963.

Il signait de son nom, de ses initiales et parfois écrivait sous les pseudonymes de Souren, H. Andouni, Détective, Figaro…

Source : Autobiographie Amenoun Darekirke 1967/68.

Երկեր.-

Amenoun Darekirke

Vous trouverez ici l’intégralité des volumes numérisés et océrisés de l’almanach / annuaire Amenoun Darekirke (Ամենուն Տարեգիրքը) par l’Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM). Cet annuaire commence à paraître au Liban en 1954 jusqu’en 1968, écrit et publié par Garo Kévorkian. Le dernier volume regroupe deux années, 1967 et 1968 où l’on peut retrouver une autobiographie de l’auteur.

Ces ouvrages (14 volumes – 8900 pages numérisées) sont des sources très précieuses sur les événements et les personnalités des différentes colonies arméniennes installées en diaspora, après le génocide de 1915 perpétré dans l’Empire ottoman par le gouvernement “Jeunes-Turcs”.

Nor Knar
Այս վաւերագիրը թուայնացուած է

Reccueil de chants, hymnes, avec paroles et partitions, biographie des composieurs illustrées, dédicace à Komitas Vartabed.