Catalogue analytique sommaire 1900-1904
Article sur la discriminations ottomanes vis-à-vis de la population arménienne. Parution dans les Cahiers de la quinzaine en 1900. 7 pages
Article sur la discriminations ottomanes vis-à-vis de la population arménienne. Parution dans les Cahiers de la quinzaine en 1900. 7 pages
Mémoire et dossier. Publication par les Editions des Cahiers à Paris en 1902. 171 pages.
A partir des années 1880-1890, le mouvement arménophile ne cesse de s’amplifier à mesure que parviennent en France les échos des persécutions ottomanes exercées à l’encontre des populations arméniennes d’Anatolie. Les rapports, notes et correspondances des diplomates et attachés militaires en poste dans la région, informent l’opinion publique sur les persécutions d’Arméniens survenus en Turquie (massacres de 1894/96, et de 1909…), et la France humaniste et compatissante (parlementaires, intellectuels, journalistes, organisations humanitaires et sociales…) s’organise en un vaste mouvement de protestation.
Le développement de ce courant arménophile, “PRO ARMENIA”, doit beaucoup à Christapor Mikaëlian, Archag Tchobanian et Hovannés Loris-Melikian. Ce dernier étant notamment chargé par la FRA Dachnaktsoutioun de promouvoir le mouvement, et d’accompagner la publication de “Pro Armenia”, son support média. C’est ainsi que les parlements sont saisis, notamment en France, mais également en Italie, en Belgique, en Angleterre, aux Pays-Bas… Ils sont invités à se prononcer sur des motions réclamant une intervention en faveur des arméniens martyrisés en Anatolie. De grands meetings populaires se déroulent à Paris et dans d’autres capitales.
Des personnalités de renom – Jean Jaurès, Marcel Sembat, Francis de Pressensé, et bien d’autres – montent à la tribune. Les congrès internationaux d’amis de la Cause arménienne et les Conférences pour la Paix constituent un champs d’action privilégié du mouvement “Pro Armenia”. Parallèlement, “Pro Armenia” est publié à partir d’octobre 1900 à Paris. Il deviendra le porte-parole de la cause arménienne. Rédigé en français, il s’adresse à l’opinion publique internationale.