Voici le premier ouvrage complet et vivant, bourré de détails ignorés et fourmillant d’anecdotes, du “film” retraçant, heure par heure et souvent, minute par minute, avec la plus rigoureuse authenticité, l’histoire de la seconde invasion de la France – à l’ombre des pins de Provence, sur les plages et dans les rochers des Maures et de l’Estérel où, par dessus le tumulte des combats, s’élève intarissablement le chant des cigales, dans un décor réservé jusqu’alors à la douceur de vivre.Tour à tour, le lecteur pénètre dans les coulisses de la conférence de Téhéran, au Q.G. d’Hitler en Prusse Orientale et, chez le Général Wiese en Avignon, à l’état-major de la 19ème armée allemande. Il se trouve à bord du SG-21 qui, le premier, signala l’armada alliée au large de Saint-Tropez et, saute avec les parachutistes du général Frederick autour de Draguignan; il participe à l’assaut fantastique de la falaise du cap Nègre par les Commandos d’Afrique, ainsi qu’à la sanglante odyssée du Groupe naval d’assaut français près du Trayas et, aux combats des ïles d’Hyères, précédant de quelques heures les débarquements à Cavalaire et à Pampelonne, à la Nartelle et à Val d’Esquières, au Dramont et à Anthéor, tandis qu’à 200 km de là se déroule la dramatique course contre la montre des chars de la 11ème Panzer pour traverser le Rhône.Jacques Robichon retrace l’émouvante arrivée des divisions françaises du général de Lattre de Tassigny sur le sol natal, ainsi que bien d’autres épisodes – histoires de mort, d’amour, d’héroïsme – et de multiples événements pour la plupart inconnus jusqu’à ce jour. Après la capitulation de l’amiral Ruhfus à Toulon et celle du général Schaefer à Marseille, Le Débarquement de Provence s’achève sur la rencontre historique du 12 septembre 1944, dans un village près de Dijon, des premiers soldats alliés, les uns venus de Normandie, les autres arrivant de Provence.Ainsi le livre de Jacques Robichon se présente-t-il comme le complément de celui de Cornelius Ryan, Le Jour le plus long , dont il constitue le prolongement et la conclusion.

Նօթեր երկին մասին.–

Alors que le débarquement du 6 juin 1944 a suscité une masse fantastique d’ouvrages dans la plupart des langues du monde, aucun récit n’avait été véritablement consacré à l’invasion à travers la Méditerranée. Et, pourtant, le jour J – en Provence comme en Normandie – ne constituait à l’origine qu’une seule et même bataille celle de l’invasion de la France pour la conquête de l’Europe asservie par Hitler.Si les deux assauts durent par la suite être dissociés, c’est parce que le nombre des péniches de débarquement dont disposait le général Eisenhower – et spécialement les chalands transportant les chars – se révéla finalement insuffisant. Il fallut donc attendre soixante-dix jours, après le 6 juin, pour que fût déclenché le débarquement sur les côtes de Provence, à Cavalaire, à Sainte-Maxime et à Saint-Raphaël.Pour reconstituer le “puzzle” des événements du 15 août 1944, Jacques Robichon a entrepris une immense enquête, aussi bien en France qu’aux Etats-Unis, en Allemagne, en Angleterre et au Canada. Il a fouillé les archives, exploré une masse considérable de documents inédits, dépouillé des centaines de lettres et de témoignages. Mais surtout, pendant dix-huit mois, Robichon a recherché, rencontré et interrogé la plupart des protagonistes, soldats et marins alliés, généraux et anciens combattants allemands, civils français, du jour J-Provence. Près d’un millier de survivants ont répondu à ses questions.Par ailleurs, il est fait état de la présence d’une forte proportion de non-allemands dans la 19ème armée, recrutés en Pologne, en Ukraine et dans le Caucase parmi les prisonniers de guerre ou les populations locales. Des Arméniens figuraient au nombre des prisonniers à l’issue de combats sur l’ïle du Levant.

Տեղեկութիւններ գիրքին մասին.–

Տարի 1962
Էջերու թիւը 375
Հրատարակիչ Robert Laffont Paris
Լեզուներ
  • Anglais

Հեղինակներ.–